Monday, April 2, 2012

Le 2 Avril


1) Regardez l'arbre généalogique a la page 145 (dans "Une œuvre de son temps?"). Qui sont les parents de Phèdre ? Qui sont-ils ? (Regardez "Les noms propres" pp. 196-98). Faites la même chose avec Hippolyte et Thésée: qui sont leurs parents / ancêtres ? Qui sont-ils ?
*Quel est donc le rôle des dieux et du destin dans cette pièce ? Comment est-ce que ces rapports familiaux ont une influence sur l'histoire de cette pièce ?

Les parents de Phèdre sont Minos et Pasiphaé. Minos est un fils de Zeus et Pasiphaé est la fille du soleil. Les parents de Hippolyte sont Thésée et Antiope et les parents de Thésée sont Égée et Aethra. Les ancêtres de Aethra sont de la terre. Le grand-père matriarcal de Thésée est Pitthée, fils de Zeus. A cause du fait que le père de Phèdre est frère de Pithée (le grand-père de Thésée), Phèdre et Thésée sont de la même famille. Donc, Phèdre et son objet de passion, Hippolyte, sont aussi de la même famille.

Minos est puni par Neptune. La punition est l’amour et la passion, parce que Neptune a rendu Pasiphaé, sa femme, amoureuse de Taureau et leur fils est le minotaure (un monstre). Cette histoire des dieux influence la vue de la passion comme une punition et un monstre qui ne peut pas être contrôlé (sauf pour un labyrinthe).

2) Considérez notre discussion du lien entre la parole et l'acte ("Parler c'est agir") qui souligne cette pièce.  Comment est-ce que cela devient plus complique en considérant la vérité et les mensonges ? Qui ment dans ces actes ? à qui ? pour quelle(s) raison(s) ? Est-ce qu'il la croit ? Quel en est le résultat ?

OEnone, le confiant de Phèdre ment dans acte IV. Elle dit à Thésée que Hippolyte a essayé de séduire Phèdre et la faire mal. OEnone blâme Hippolyte pour sa passion dangereuse et violente, mais ce n’est pas vrai. En réalité, c’est Phèdre qui aime Hippolyte et c’est Phèdre qui voulait que Hippolyte l’a tue avec son épée. Thésée la croit et il bannit son fils en faveur de Phèdre.

Ce mensonge est lié à notre discussion du lien entre la parole et l’acte (« Parler c’est agir ») parce que le mensonge est seulement des mots, mais à cause du fait que Thésée les croit, les mots sont pareils que les actions, selon lui. 

Le 26 Mars


1) Dans l'acte II, relevez toutes les expressions qui représentent la passion (surtout comme une défait ou une déchéance).  Qu'en déduisez-vous sur la conception racinienne de la passion ?

Les images des flammes et d’un monstre sont utilisés pour représenter la passion dans l’acte II. Je déduis  que la passion est considérée comme un pouvoir incontrôlable comme les flammes qui continuent d’élargir et qui sont mortelles. Personne ne veut pas passer du temps avec un monstre dangereux, ni agir d’une façon qui est contrôlée par un monstre. Cela suggère que les gens n’ont pas la capacité de choisir le sujet de leur passion.

2) En quoi est-ce que l'image du monstre joue un rôle dans cet acte ? Trouvez toutes les références au "monstre" et analysez l'importance de cette image pour la pièce.

Le monstre joue un rôle dans l’image de la passion. La passion est dangereuse et comme un monstre, on l’a craint et on n’a pas de control. Dans Acte 11, Scène 5, Phèdre exprime à Hippolyte, « Venge-toi, punis-moi d’un odieux amour ;/Digne fils du héros qui t’a donné le jour/Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite, La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte ! » (vers 699-702). Ici, le mot « monstre » remplace le mot « passion » pour montrer que la passion est quelque chose de négatif et de craint. Il est mauvais pour Phèdre d’aimer son beau-fils (« La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte »). Le prochain vers indique même plus que Phèdre pense que cette passion est déplorable, « Crois-moi ce monstre affreux ne doit point t’échapper » (II, v, 703). Le passion ici, est comme un monstre : affreux, ou laid ou abominable. C’est révélé au fin de son discours que le monstre (la passion) dans l’enceinte du corps est si horrible qu’elle veut que Hippolyte l’a tue.


3) Parler c'est agir: Comment est-ce que l'acte de dire correspond a l'action ici ? En quoi est-ce que la parole (l'aveu) est au cœur de cette tragédie ?

La confession est généralement une grande partie de la religion pour quelqu’un qui est Catholique.  Dans cette religion, si on pense à une pêche, c’est aussi mauvais que faire de la pêche. La confession est utilisée dans la pièce pour fournir un espace où les personnages peuvent s’exprimer et pour au bout de compte, poursuivre l’action de l’histoire. Avec ses confiantes, chaque personnage peut avouer leur passion pour une personne. A cause du fait que la passion est montrée comme quelque chose qui est négative et incontrôlable (e.g. un monstre, des flammes), la passion est parfois une pêche (comme la passion de Phèdre pour son beau-fils). Donc, les mêmes règles de l’église appliquent aux aveux des personnages aux confiants, alors, « parler c’est agir ».